Ce lexique est destiné à clarifier et démystifier le jargon de l’agilité et de l’expérimentation d’affaires que vous êtes susceptible d’entendre lors de nos interventions. Si certains termes n’y sont pas, n’hésitez pas à nous le mentionner
A-D
Agilité : philosophie basée dans l’empirisme qui augmente la capacité à gérer la complexité grâce à la collaboration et aux itérations afin de diminuer le risque en s’adaptant au changement constant des exigences.
Amélioration continue : consiste en un effort continu pour améliorer les produits, les services ou les processus . Ces efforts peuvent viser à apporter des petites améliorations à intervalles réguliers (de façon incrémentale) ou, au contraire, à regrouper toutes les améliorations dans une implémentation globale. L'efficience, la praticabilité et la flexibilité des processus ayant un impact sur le client sont constamment évalués et améliorés.
Antipattern : comportement ou tendance considéré comme une mauvaise pratique.
Artefact : informations qu'une équipe agile et les parties prenantes utilisent pour détailler le produit en cours de développement, les actions pour le produire et les actions réalisées au cours du projet. Par exemple, les principaux artefacts du cadre de travail Scrum sont le “carnet de produit” (Product Backlog), le “carnet de sprint” (Sprint Backlog) et les incréments (Increment).
Assez bon (principe, eng. = good enough) : Action la plus petite et rapide pour aller chercher un apprentissage ou travail minimum pour aller chercher le plus de valeur d'apprentissage.
Autogestion : les équipes Scrum sont interfonctionnelles, ce qui signifie que les membres ont toutes les compétences nécessaires pour créer de la valeur à chaque sprint. Ils sont également autogérés, ce qui signifie qu'ils décident en interne qui fait quoi, quand et comment.
B
Backlog d’intervention : plan d’activités de formation expériencielle, des coachings de groupe et individuelles et d’autres actions à exécuter lors du déroulement des cliniques agile-hybrides. Ne pas confondre avec “Product backlog”, cf. entrée spécifique.
BMC (business model canvas) : Le BMC, créé par Alexandre Osterwalder et Yves Pigneur, est un outil simple et visuel qui vous permet de présenter les différentes composantes de votre modèle d’affaires lors du processus de démarrage de votre nouvelle entreprise ou lors de l’ajout d’un projet à votre entreprise existante. Représenté sous forme de tableau, il permet rapidement de vérifier la désirabilité de la solution ainsi que la cohérence et la viabilité d’un modèle d’affaires, mais surtout d’assurer sa pérennité. Contrairement à l’approche plus traditionnelle, le BMC est orienté davantage sur l’expérimentation plutôt que sur l’intuition. En savoir plus : vidéo explicative (EN).
BME (board de mesures empiriques) : modèle d’évaluation des équipes basé sur l’observation de comportements lors de leurs quotidien pour évaluer leur maturité dans quatre aspects : le fonctionnement de l’équipe, la structure organisationnelle ainsi que la synergie des équipes et optimisation des processus; la valeur livrée par le produit ou service développé et l’influence du contexte dans la performance de l’équipe. Le BME est utilisé plusieurs fois lors de l’exécution du Backlog d’intervention pour tracer l’évolution de l’équipe et pour determiner des opportunités d’amélioration et des interventions futures.
Boucle d’apprentissage (EN : learning/feedback loop) : Une boucle d'apprentissage (rétroaction) axée sur l'accroissement de l'apprentissage. Suit généralement ces étapes : faire une hypothèse (ou fixer un objectif), construire quelque chose (effectuer certaines activités), obtenir des commentaires sur ce qui a été construit, puis utiliser ces commentaires pour inspecter ce qui a été fait par rapport à ce qui était supposé.
Burn-down Chart : graphique qui montre la quantité de travail que l'on pense qu'il reste dans un backlog. Le temps est indiqué sur l'axe horizontal et le travail restant sur l'axe vertical. Au fur et à mesure que le temps avance et que les éléments sont tirés de l'arriéré et terminés, une ligne de tracé indiquant le travail restant peut tomber. La quantité de travail peut être évaluée de plusieurs manières, telles que les points de user story ou les heures de tâche. Le travail restant dans les Sprint Backlog et le Product Backlog peut être communiqué au moyen d'un burn-down chart.
Burn-up Chart : graphique qui montre la quantité de travail qui a été accomplie. Le temps est indiqué sur l'axe horizontal et le travail effectué sur l'axe vertical. Au fur et à mesure que le temps passe et que les éléments sont tirés de l'arriéré et complétés, une ligne de tracé montrant le travail effectué peut s'élever. La quantité de travail peut être évaluée de plusieurs manières, telles que les points de user story ou les heures de tâche. La quantité de travail considérée comme étant dans le champ d'application peut également être tracée sous forme de ligne ; on peut s'attendre à ce que le burn-up se rapproche de cette ligne à mesure que les travaux sont terminés.
Business experimentation : cf “Expérimentation d’affaires”.
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